Les mots avant tout
Hommage à l’Ohén:ton Karihwatéhkwen
Les mots avant tout
Hommage à l’Ohén:ton Karihwatéhkwen
Barbara Kaneratonni Diabo explique de quelle manière l’Ohén:ton Karihwatéhkwen (« Les mots avant tout ») inspire son travail d’artiste :
[En Kanien’kéha]
Je suis de la nation Kanien’kehá:ka.
Les mots avant tout...
Je remercie notre mère la Terre pour tout ce qu'elle a mis sur la Terre,
...dans la Terre,
...dans les eaux,
...et dans le ciel.
Merci. Ce sont là tous mes mots.
C’est un peu la manière courte que nous utilisons pour exprimer notre Ohèn:ton Kariwatéhkwen que l’on décrit souvent comme étant notre action de grâce, mais cela se traduit par « les mots avant tout ». On m’a appris à dire cela tous les jours. Donc, le matin quand je me lève, je le récite. Et souvent avant tout événement, quelqu’un le récite, mais il s’agit de versions beaucoup plus longues, car c’est une façon de se remercier mutuellement. C’est honorer et respecter tout ce qui se trouve sur Terre. C’est reconnaître l’importance de tout, l’importance de chacun. Ça nous rappelle quelle est notre place, et que nous ne sommes qu’un élément dans tout ce bel endroit.
« Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? »
J’ai apporté du cèdre que j’ai trouvé par terre. C’est une de nos plantes médicinales. Mais ces branches ne sont plus sur l’arbre. Nous remercions les animaux, nous remercions les insectes, nous remercions la nourriture que les plantes nous donnent. Nous remercions les quatre directions des vents. Nous remercions les tonnerres, grand-mère lune, notre frère le soleil, et bien plus encore. Et quand nous faisons cela, c’est plus que juste prononcer des mots. C’est plus qu’une théorie qu’on aime entendre. Comment le vivons-nous vraiment? Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? Ce respect. Comment puis-je vraiment regarder un arbre et sentir profondément qu’il est ma famille, reconnaître sincèrement l’intelligence, la vie, le lien qui nous unit? Comment puis-je vraiment vivre le fait que ceci est important, que cette vie est tout aussi importante que la mienne? Nous sommes tellement centrés sur nous-mêmes, et nous sommes si déconnectés. Donc, je pense beaucoup à cela, et je ne comprends pas complètement tout. Mais parfois, ma danse m’aide à atteindre un autre niveau. Parce que quand je danse, les frontières disparaissent tout d’un coup.
Les mots avant tout
Les mots avant tout
Hommage à l’Ohén:ton Karihwatéhkwen
Barbara Kaneratonni Diabo explique de quelle manière l’Ohén:ton Karihwatéhkwen (« Les mots avant tout ») inspire son travail d’artiste :
[En Kanien’kéha]
Je suis de la nation Kanien’kehá:ka.
Les mots avant tout...
Je remercie notre mère la Terre pour tout ce qu'elle a mis sur la Terre,
...dans la Terre,
...dans les eaux,
...et dans le ciel.
Merci. Ce sont là tous mes mots.
C’est un peu la manière courte que nous utilisons pour exprimer notre Ohèn:ton Kariwatéhkwen que l’on décrit souvent comme étant notre action de grâce, mais cela se traduit par « les mots avant tout ». On m’a appris à dire cela tous les jours. Donc, le matin quand je me lève, je le récite. Et souvent avant tout événement, quelqu’un le récite, mais il s’agit de versions beaucoup plus longues, car c’est une façon de se remercier mutuellement. C’est honorer et respecter tout ce qui se trouve sur Terre. C’est reconnaître l’importance de tout, l’importance de chacun. Ça nous rappelle quelle est notre place, et que nous ne sommes qu’un élément dans tout ce bel endroit.
« Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? »
J’ai apporté du cèdre que j’ai trouvé par terre. C’est une de nos plantes médicinales. Mais ces branches ne sont plus sur l’arbre. Nous remercions les animaux, nous remercions les insectes, nous remercions la nourriture que les plantes nous donnent. Nous remercions les quatre directions des vents. Nous remercions les tonnerres, grand-mère lune, notre frère le soleil, et bien plus encore. Et quand nous faisons cela, c’est plus que juste prononcer des mots. C’est plus qu’une théorie qu’on aime entendre. Comment le vivons-nous vraiment? Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? Ce respect. Comment puis-je vraiment regarder un arbre et sentir profondément qu’il est ma famille, reconnaître sincèrement l’intelligence, la vie, le lien qui nous unit? Comment puis-je vraiment vivre le fait que ceci est important, que cette vie est tout aussi importante que la mienne? Nous sommes tellement centrés sur nous-mêmes, et nous sommes si déconnectés. Donc, je pense beaucoup à cela, et je ne comprends pas complètement tout. Mais parfois, ma danse m’aide à atteindre un autre niveau. Parce que quand je danse, les frontières disparaissent tout d’un coup.
personne interviewée
Barbara Kaneratonni Diabo
réalisateur et monteur
Abdurahman Hussain
Directeur de la photographie
Nick Jewell
Direction créative
Peter Farbridge et Crystal Chan
Chorégraphie
Barbara Kaneratonni Diabo (A'nó:wara Dance Theatre)
Musique
Michael Diabo, de Sky Dancers
Extraits
Sky Dancers
The Medicine Wheel
In Honour
Passage du Nord
Oieron:ta - Hindered Body/Dancing Spirit
My Urban Nature
Hoop Dance
Smudge
Barbara Kaneratonni Diabo explique de quelle manière l’Ohén:ton Karihwatéhkwen (« Les mots avant tout ») inspire son travail d’artiste :
[En Kanien’kéha]
Je suis de la nation Kanien’kehá:ka.
Les mots avant tout...
Je remercie notre mère la Terre pour tout ce qu'elle a mis sur la Terre,
...dans la Terre,
...dans les eaux,
...et dans le ciel.
Merci. Ce sont là tous mes mots.
C’est un peu la manière courte que nous utilisons pour exprimer notre Ohèn:ton Kariwatéhkwen que l’on décrit souvent comme étant notre action de grâce, mais cela se traduit par « les mots avant tout ». On m’a appris à dire cela tous les jours. Donc, le matin quand je me lève, je le récite. Et souvent avant tout événement, quelqu’un le récite, mais il s’agit de versions beaucoup plus longues, car c’est une façon de se remercier mutuellement. C’est honorer et respecter tout ce qui se trouve sur Terre. C’est reconnaître l’importance de tout, l’importance de chacun. Ça nous rappelle quelle est notre place, et que nous ne sommes qu’un élément dans tout ce bel endroit.
« Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? »
J’ai apporté du cèdre que j’ai trouvé par terre. C’est une de nos plantes médicinales. Mais ces branches ne sont plus sur l’arbre. Nous remercions les animaux, nous remercions les insectes, nous remercions la nourriture que les plantes nous donnent. Nous remercions les quatre directions des vents. Nous remercions les tonnerres, grand-mère lune, notre frère le soleil, et bien plus encore. Et quand nous faisons cela, c’est plus que juste prononcer des mots. C’est plus qu’une théorie qu’on aime entendre. Comment le vivons-nous vraiment? Comment vivons-nous réellement chaque jour en action? Ce respect. Comment puis-je vraiment regarder un arbre et sentir profondément qu’il est ma famille, reconnaître sincèrement l’intelligence, la vie, le lien qui nous unit? Comment puis-je vraiment vivre le fait que ceci est important, que cette vie est tout aussi importante que la mienne? Nous sommes tellement centrés sur nous-mêmes, et nous sommes si déconnectés. Donc, je pense beaucoup à cela, et je ne comprends pas complètement tout. Mais parfois, ma danse m’aide à atteindre un autre niveau. Parce que quand je danse, les frontières disparaissent tout d’un coup.