Quand je danse
Quand je danse
Barbara Kaneratonni Diabo explique comment elle a développé les pratiques de danse et de mouvement de sa pièce, Smudge :
Quand je danse... je sors de ma tête. Mon corps tout entier devient vivant. Je sors de mon corps et je me sens tellement connectée à quelque chose que je ne peux même pas comprendre ni expliquer. Donc, je pense que ça m’aide. Cela m’aide à vivre véritablement le Ohén:ton Karihwatéhkwen. Mon film Smudge, que j’ai réalisé avec mon enfant, ne faisait qu’effleurer la surface de ces concepts. Parce que j’ai regardé : Quel est notre lien? Moi et mon enfant, le présent, le passé, le futur.
Tous les mouvements ont été inspirés par l’idée de faire un pont « smudgé » lorsque nous brûlons nos plantes médicinales et qu’elles produisent de la fumée. C’est une façon de se connecter avec les autres, avec nos ancêtres, avec tout ce qui nous entoure. Tous ces concepts ont donc été intégrés dans ce film. Vous savez, d’une certaine manière, c’est devenu plus qu’un simple spectacle. Car c’est ce que j’ai découvert, lorsque j’ai commencé à pratiquer mes danses culturelles indigènes. Au départ, j’ai commencé à danser le ballet classique. J’ai fait de la danse moderne contemporaine, de la danse de salon. J’ai pratiqué des styles de hip-hop, ainsi que de nombreux styles dits « grand public ». Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai pu vraiment me connecter avec mes danses culturelles. Et cela m’a apporté une toute nouvelle perspective : une perspective selon laquelle la danse est plus qu’un simple spectacle, qu’elle est plus grande que moi. Maintenant, je danse pour ma communauté. Je danse pour la prière, je danse pour les ancêtres, pour les générations futures.
Lorsque j’ai décidé du concept du film Smudge, d’abord, je n’étais pas sûre avec qui j’aimerais danser. Je pensais engager un danseur contemporain plus âgé, de formation classique, dans le but de m’accompagner dans cette pièce. Mais ensuite, j’ai commencé à regarder autour de moi. Ainsi, quand je cherchais un danseur, j’ai regardé mon enfant. Mon enfant, iel danse, et iel a dansé avec moi toute sa vie. J’étais donc très curieuse : pouvait-iel fournir ce que j’espérais pour ce film? Et j’étais plus qu’heureuse. J’ai parlé du concept avec iel, et comme iel représenterait en quelque sorte la nouvelle génération, je représenterais peut-être la génération plus âgée, ce qui est le cas pour nous deux. Et iel représenterait davantage la déconnexion, la déconnexion de notre peuple. Nous essayons de maintenir ces traditions en vie dans un monde déconnecté.
« Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté ? »
Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté? Ont-ils encore la signification et l’enseignement qu’ils étaient censés avoir à l’origine, ou ne sont-ils que des mouvements? Et qu’est-ce que cela vous fait-il ressentir? Nous nous sommes donc reflétés l’un l’autre tout au long du processus. J’ai créé une série de mouvements en l’honneur des Ohén:ton Karihwatéhkwen.
Quand je danse
Quand je danse
Barbara Kaneratonni Diabo explique comment elle a développé les pratiques de danse et de mouvement de sa pièce, Smudge :
Quand je danse... je sors de ma tête. Mon corps tout entier devient vivant. Je sors de mon corps et je me sens tellement connectée à quelque chose que je ne peux même pas comprendre ni expliquer. Donc, je pense que ça m’aide. Cela m’aide à vivre véritablement le Ohén:ton Karihwatéhkwen. Mon film Smudge, que j’ai réalisé avec mon enfant, ne faisait qu’effleurer la surface de ces concepts. Parce que j’ai regardé : Quel est notre lien? Moi et mon enfant, le présent, le passé, le futur.
Tous les mouvements ont été inspirés par l’idée de faire un pont « smudgé » lorsque nous brûlons nos plantes médicinales et qu’elles produisent de la fumée. C’est une façon de se connecter avec les autres, avec nos ancêtres, avec tout ce qui nous entoure. Tous ces concepts ont donc été intégrés dans ce film. Vous savez, d’une certaine manière, c’est devenu plus qu’un simple spectacle. Car c’est ce que j’ai découvert, lorsque j’ai commencé à pratiquer mes danses culturelles indigènes. Au départ, j’ai commencé à danser le ballet classique. J’ai fait de la danse moderne contemporaine, de la danse de salon. J’ai pratiqué des styles de hip-hop, ainsi que de nombreux styles dits « grand public ». Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai pu vraiment me connecter avec mes danses culturelles. Et cela m’a apporté une toute nouvelle perspective : une perspective selon laquelle la danse est plus qu’un simple spectacle, qu’elle est plus grande que moi. Maintenant, je danse pour ma communauté. Je danse pour la prière, je danse pour les ancêtres, pour les générations futures.
Lorsque j’ai décidé du concept du film Smudge, d’abord, je n’étais pas sûre avec qui j’aimerais danser. Je pensais engager un danseur contemporain plus âgé, de formation classique, dans le but de m’accompagner dans cette pièce. Mais ensuite, j’ai commencé à regarder autour de moi. Ainsi, quand je cherchais un danseur, j’ai regardé mon enfant. Mon enfant, iel danse, et iel a dansé avec moi toute sa vie. J’étais donc très curieuse : pouvait-iel fournir ce que j’espérais pour ce film? Et j’étais plus qu’heureuse. J’ai parlé du concept avec iel, et comme iel représenterait en quelque sorte la nouvelle génération, je représenterais peut-être la génération plus âgée, ce qui est le cas pour nous deux. Et iel représenterait davantage la déconnexion, la déconnexion de notre peuple. Nous essayons de maintenir ces traditions en vie dans un monde déconnecté.
« Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté ? »
Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté? Ont-ils encore la signification et l’enseignement qu’ils étaient censés avoir à l’origine, ou ne sont-ils que des mouvements? Et qu’est-ce que cela vous fait-il ressentir? Nous nous sommes donc reflétés l’un l’autre tout au long du processus. J’ai créé une série de mouvements en l’honneur des Ohén:ton Karihwatéhkwen.
Barbara Kaneratonni Diabo explique comment elle a développé les pratiques de danse et de mouvement de sa pièce, Smudge :
Quand je danse... je sors de ma tête. Mon corps tout entier devient vivant. Je sors de mon corps et je me sens tellement connectée à quelque chose que je ne peux même pas comprendre ni expliquer. Donc, je pense que ça m’aide. Cela m’aide à vivre véritablement le Ohén:ton Karihwatéhkwen. Mon film Smudge, que j’ai réalisé avec mon enfant, ne faisait qu’effleurer la surface de ces concepts. Parce que j’ai regardé : Quel est notre lien? Moi et mon enfant, le présent, le passé, le futur.
Tous les mouvements ont été inspirés par l’idée de faire un pont « smudgé » lorsque nous brûlons nos plantes médicinales et qu’elles produisent de la fumée. C’est une façon de se connecter avec les autres, avec nos ancêtres, avec tout ce qui nous entoure. Tous ces concepts ont donc été intégrés dans ce film. Vous savez, d’une certaine manière, c’est devenu plus qu’un simple spectacle. Car c’est ce que j’ai découvert, lorsque j’ai commencé à pratiquer mes danses culturelles indigènes. Au départ, j’ai commencé à danser le ballet classique. J’ai fait de la danse moderne contemporaine, de la danse de salon. J’ai pratiqué des styles de hip-hop, ainsi que de nombreux styles dits « grand public ». Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai pu vraiment me connecter avec mes danses culturelles. Et cela m’a apporté une toute nouvelle perspective : une perspective selon laquelle la danse est plus qu’un simple spectacle, qu’elle est plus grande que moi. Maintenant, je danse pour ma communauté. Je danse pour la prière, je danse pour les ancêtres, pour les générations futures.
Lorsque j’ai décidé du concept du film Smudge, d’abord, je n’étais pas sûre avec qui j’aimerais danser. Je pensais engager un danseur contemporain plus âgé, de formation classique, dans le but de m’accompagner dans cette pièce. Mais ensuite, j’ai commencé à regarder autour de moi. Ainsi, quand je cherchais un danseur, j’ai regardé mon enfant. Mon enfant, iel danse, et iel a dansé avec moi toute sa vie. J’étais donc très curieuse : pouvait-iel fournir ce que j’espérais pour ce film? Et j’étais plus qu’heureuse. J’ai parlé du concept avec iel, et comme iel représenterait en quelque sorte la nouvelle génération, je représenterais peut-être la génération plus âgée, ce qui est le cas pour nous deux. Et iel représenterait davantage la déconnexion, la déconnexion de notre peuple. Nous essayons de maintenir ces traditions en vie dans un monde déconnecté.
« Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté ? »
Que signifieraient ces mouvements, dans un monde déconnecté? Ont-ils encore la signification et l’enseignement qu’ils étaient censés avoir à l’origine, ou ne sont-ils que des mouvements? Et qu’est-ce que cela vous fait-il ressentir? Nous nous sommes donc reflétés l’un l’autre tout au long du processus. J’ai créé une série de mouvements en l’honneur des Ohén:ton Karihwatéhkwen.