La danse et afrodescendance
Chloé Saintesprit
La danse et afrodescendance
Chloé Saintesprit
Chloé Saintesprit se questionne sur l’impact que la danse peut avoir sur l’individu et sur la place des interprètes issu.e.s des Diversités dans le milieu de la danse contemporaine à Montréal. Selon elle, la danse peut être transportée au-delà de la perfor-mance et doit faire valoir sa mission sociale et politique.
« Des écoles de loisirs aux institutions en danse, les structures scolaires ont un rôle central dans l’apprentissage et la construction de l’estime de soi et dans l’évolution des étudiant.e.s. Sans insinuer que tous les interprètes issus de l’Afrique ont une structure osseuse et musculaire identique, j’ai souvent constaté qu’il existait des particularités anatomiques autres que la couleur de la peau et que cela avait des incidences lors de l’apprentissage de la danse. Comment les corps “hors normes” des afrodescendant.e.s sont-ils perçus par les institutions qui, selon moi, appliquent une esthétique “normée”? Dans des établissements majoritairement administrés par des blancs (direction, corps enseignant), le système offre-t-il assez d’outils pour que les professeur.e.s puissent enseigner à tout type de corps?
« Comment les corps “hors normes” sont-ils perçus? »
Selon moi, le principal défi des enseignant.e.s est de s’adapter à une diversité de corps pour faire en sorte que l’élève se sente assez en confiance pour évoluer et se développer dans un contexte mentalement sécuritaire. C’est particulièrement le cas en danse, où le corps est l’outil principal. Dans certains cas, la recherche du corps “parfait” — autant par les professeur.e.s que par les étudiant.e.s — peut créer des tensions corporelles et mentales. Y aurait-il une vision d’un corps standard qui se perpétuerait dans nos institutions? Existerait-il une hiérarchie des corps? Existerait-il une hiérarchie des danses? Qu’en est-il de la diversité dans le corps enseignant des établissements d’enseignement? Cela a-t-il un impact sur la représentativité de l’hétérogénéité des corps chez les étudiant.e.s? »
Diplômée du DEC en danse du Collège Montmorency (2016), du baccalauréat en danse de l’UQAM (2019) et du DESS en gestion de HEC Montréal (2022), Chloé Saintesprit est aujourd’hui une travailleuse culturelle, consultante et membre des conseils d’administration du Théâtre de la Sentinelle et du Festival FIKA(S). Elle s’investit aujourd’hui dans le secteur artistique et culturel pour une plus grande diversité au sein des organismes, des sphères de gouvernance et dans les communautés artistiques représentées sur les scènes montréalaises.
La danse et afrodescendance
La danse et afrodescendance
Chloé Saintesprit
Chloé Saintesprit se questionne sur l’impact que la danse peut avoir sur l’individu et sur la place des interprètes issu.e.s des Diversités dans le milieu de la danse contemporaine à Montréal. Selon elle, la danse peut être transportée au-delà de la perfor-mance et doit faire valoir sa mission sociale et politique.
« Des écoles de loisirs aux institutions en danse, les structures scolaires ont un rôle central dans l’apprentissage et la construction de l’estime de soi et dans l’évolution des étudiant.e.s. Sans insinuer que tous les interprètes issus de l’Afrique ont une structure osseuse et musculaire identique, j’ai souvent constaté qu’il existait des particularités anatomiques autres que la couleur de la peau et que cela avait des incidences lors de l’apprentissage de la danse. Comment les corps “hors normes” des afrodescendant.e.s sont-ils perçus par les institutions qui, selon moi, appliquent une esthétique “normée”? Dans des établissements majoritairement administrés par des blancs (direction, corps enseignant), le système offre-t-il assez d’outils pour que les professeur.e.s puissent enseigner à tout type de corps?
« Comment les corps “hors normes” sont-ils perçus? »
Selon moi, le principal défi des enseignant.e.s est de s’adapter à une diversité de corps pour faire en sorte que l’élève se sente assez en confiance pour évoluer et se développer dans un contexte mentalement sécuritaire. C’est particulièrement le cas en danse, où le corps est l’outil principal. Dans certains cas, la recherche du corps “parfait” — autant par les professeur.e.s que par les étudiant.e.s — peut créer des tensions corporelles et mentales. Y aurait-il une vision d’un corps standard qui se perpétuerait dans nos institutions? Existerait-il une hiérarchie des corps? Existerait-il une hiérarchie des danses? Qu’en est-il de la diversité dans le corps enseignant des établissements d’enseignement? Cela a-t-il un impact sur la représentativité de l’hétérogénéité des corps chez les étudiant.e.s? »
Diplômée du DEC en danse du Collège Montmorency (2016), du baccalauréat en danse de l’UQAM (2019) et du DESS en gestion de HEC Montréal (2022), Chloé Saintesprit est aujourd’hui une travailleuse culturelle, consultante et membre des conseils d’administration du Théâtre de la Sentinelle et du Festival FIKA(S). Elle s’investit aujourd’hui dans le secteur artistique et culturel pour une plus grande diversité au sein des organismes, des sphères de gouvernance et dans les communautés artistiques représentées sur les scènes montréalaises.
Chloé Saintesprit se questionne sur l’impact que la danse peut avoir sur l’individu et sur la place des interprètes issu.e.s des Diversités dans le milieu de la danse contemporaine à Montréal. Selon elle, la danse peut être transportée au-delà de la perfor-mance et doit faire valoir sa mission sociale et politique.
« Des écoles de loisirs aux institutions en danse, les structures scolaires ont un rôle central dans l’apprentissage et la construction de l’estime de soi et dans l’évolution des étudiant.e.s. Sans insinuer que tous les interprètes issus de l’Afrique ont une structure osseuse et musculaire identique, j’ai souvent constaté qu’il existait des particularités anatomiques autres que la couleur de la peau et que cela avait des incidences lors de l’apprentissage de la danse. Comment les corps “hors normes” des afrodescendant.e.s sont-ils perçus par les institutions qui, selon moi, appliquent une esthétique “normée”? Dans des établissements majoritairement administrés par des blancs (direction, corps enseignant), le système offre-t-il assez d’outils pour que les professeur.e.s puissent enseigner à tout type de corps?
« Comment les corps “hors normes” sont-ils perçus? »
Selon moi, le principal défi des enseignant.e.s est de s’adapter à une diversité de corps pour faire en sorte que l’élève se sente assez en confiance pour évoluer et se développer dans un contexte mentalement sécuritaire. C’est particulièrement le cas en danse, où le corps est l’outil principal. Dans certains cas, la recherche du corps “parfait” — autant par les professeur.e.s que par les étudiant.e.s — peut créer des tensions corporelles et mentales. Y aurait-il une vision d’un corps standard qui se perpétuerait dans nos institutions? Existerait-il une hiérarchie des corps? Existerait-il une hiérarchie des danses? Qu’en est-il de la diversité dans le corps enseignant des établissements d’enseignement? Cela a-t-il un impact sur la représentativité de l’hétérogénéité des corps chez les étudiant.e.s? »
Diplômée du DEC en danse du Collège Montmorency (2016), du baccalauréat en danse de l’UQAM (2019) et du DESS en gestion de HEC Montréal (2022), Chloé Saintesprit est aujourd’hui une travailleuse culturelle, consultante et membre des conseils d’administration du Théâtre de la Sentinelle et du Festival FIKA(S). Elle s’investit aujourd’hui dans le secteur artistique et culturel pour une plus grande diversité au sein des organismes, des sphères de gouvernance et dans les communautés artistiques représentées sur les scènes montréalaises.