Liaison des absences
Entretien avec Veronique West
Liaison des absences
Entretien avec Veronique West
Il y a ces interruptions dans l’histoire de ma famille. Des interruptions qui ont directement amené à vivre la folie. Personne n’a parlé de ces événements, donc ils existent en tant qu’absence. Et je pense que pour beaucoup de gens, divulguer l’existence d’une incapacité mentale est compliqué.
Alors, je m’interroge : comment échangeons-nous au sujet de ces expériences? À quoi ressemble le dialogue intergénérationnel? Ce sont précisément ces questions qui ont donné naissance à Szepty/Whispers.
Il y a deux parties : une performance en personne qui se concentre sur le silence de ma famille par rapport à la folie, et une composante numérique où divers artistes explorent la relation entre la santé mentale, la langue et la descendance. Les artistes qui y contribuent sont mia susan amir, Kagan Goh, Maya Jones, Constantin Lozitsky, Kendra Place, Jivesh Parasram et Manuel Axel Strain.
Trouver des mots décrivant mon vécu a ouvert une porte sur des formes de communauté exceptionnelles. Ma relation avec mes bons amis — Mad, Neurodivergent et les personnes ayant vécu une expérience traumatisante — m’a donné beaucoup de force et m’a aidé à comprendre qu’elle est ma place dans le monde.
« Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? »
En même temps, il y a des choses que je ne peux exprimer dans aucune langue. Et il y a des choses que je ne pourrais jamais connaître ou comprendre au sujet de l’esprit et du corps des autres. Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? Comment peut-on considérer ces silences comme des ouvertures plutôt que des absences?
Liaison des absences
Liaison des absences
Entretien avec Veronique West
Il y a ces interruptions dans l’histoire de ma famille. Des interruptions qui ont directement amené à vivre la folie. Personne n’a parlé de ces événements, donc ils existent en tant qu’absence. Et je pense que pour beaucoup de gens, divulguer l’existence d’une incapacité mentale est compliqué.
Alors, je m’interroge : comment échangeons-nous au sujet de ces expériences? À quoi ressemble le dialogue intergénérationnel? Ce sont précisément ces questions qui ont donné naissance à Szepty/Whispers.
Il y a deux parties : une performance en personne qui se concentre sur le silence de ma famille par rapport à la folie, et une composante numérique où divers artistes explorent la relation entre la santé mentale, la langue et la descendance. Les artistes qui y contribuent sont mia susan amir, Kagan Goh, Maya Jones, Constantin Lozitsky, Kendra Place, Jivesh Parasram et Manuel Axel Strain.
Trouver des mots décrivant mon vécu a ouvert une porte sur des formes de communauté exceptionnelles. Ma relation avec mes bons amis — Mad, Neurodivergent et les personnes ayant vécu une expérience traumatisante — m’a donné beaucoup de force et m’a aidé à comprendre qu’elle est ma place dans le monde.
« Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? »
En même temps, il y a des choses que je ne peux exprimer dans aucune langue. Et il y a des choses que je ne pourrais jamais connaître ou comprendre au sujet de l’esprit et du corps des autres. Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? Comment peut-on considérer ces silences comme des ouvertures plutôt que des absences?
personne interviewée
Veronique West
Directeur de la photographie
Christian Yves Jones
monteur vidéo
Abdurahman Hussain
Description audio
Crystal Chan
Direction créative
Peter Farbridge et Crystal Chan
Musique
Patchs
Il y a ces interruptions dans l’histoire de ma famille. Des interruptions qui ont directement amené à vivre la folie. Personne n’a parlé de ces événements, donc ils existent en tant qu’absence. Et je pense que pour beaucoup de gens, divulguer l’existence d’une incapacité mentale est compliqué.
Alors, je m’interroge : comment échangeons-nous au sujet de ces expériences? À quoi ressemble le dialogue intergénérationnel? Ce sont précisément ces questions qui ont donné naissance à Szepty/Whispers.
Il y a deux parties : une performance en personne qui se concentre sur le silence de ma famille par rapport à la folie, et une composante numérique où divers artistes explorent la relation entre la santé mentale, la langue et la descendance. Les artistes qui y contribuent sont mia susan amir, Kagan Goh, Maya Jones, Constantin Lozitsky, Kendra Place, Jivesh Parasram et Manuel Axel Strain.
Trouver des mots décrivant mon vécu a ouvert une porte sur des formes de communauté exceptionnelles. Ma relation avec mes bons amis — Mad, Neurodivergent et les personnes ayant vécu une expérience traumatisante — m’a donné beaucoup de force et m’a aidé à comprendre qu’elle est ma place dans le monde.
« Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? »
En même temps, il y a des choses que je ne peux exprimer dans aucune langue. Et il y a des choses que je ne pourrais jamais connaître ou comprendre au sujet de l’esprit et du corps des autres. Alors comment fait-on pour se contenter des silences plutôt que d’essayer de les combler? Comment peut-on considérer ces silences comme des ouvertures plutôt que des absences?