La Tlanchana
Trouver des points communs entre deux lieux
La Tlanchana
Trouver des points communs entre deux lieux
Santiago Guzmán décrit la conception d’une nouvelle création :
Il y a la statue d’une sirène mexicaine appelée La Tlanchana dans le centre-ville de Metepec, au Mexique, où j'ai grandi, et qui a toujours attiré mon attention. Elle honore la légende de La Tlanchana, une déesse mexicaine préhispanique, reine des neuf eaux, communément connue pour sa nature sensuelle, vengeresse, volatile et éruptive, dont le bas du corps s'adaptait en fonction de ce qu’elle désirait : un serpent, si elle était en colère, une queue de poisson, lorsqu'elle voulait nager et donner une bonne prise aux pêcheurs, et des jambes humaines, si elle voulait trouver son grand amour à l'intérieur des terres.
Cependant, je n’ai jamais été attiré par La Tlanchana avec l’enthousiasme que suscitait Ariel de La Petite Sirène. Maintenant que je suis plus âgé et que je comprends mieux les complexités des stéréotypes de genre et le manque de représentations, je regarde La Tlanchana avec beaucoup de curiosité et de respect.
Je cherche activement à honorer et à célébrer ma mexicanité en découvrant ma culture et les personnages de mon pays d’origine qui éveillent ma curiosité artistique. Et je suis également passionné par la recherche de points communs entre ces deux endroits qui sont significatifs pour mon identité d’immigrant au Canada atlantique. Ainsi, en écrivant une pièce comme La Tlanchana (titre provisoire), j’ai pu honorer mon héritage mexicain tout en adaptant une légende dans mon contexte géographique actuel.
« J’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays. »
Bien que je sache que la province dans laquelle j’ai décidé de m’installer a une longue histoire avec les sirènes, j’en ai rencontré une autre avec un héritage indigène local : Sedna. C’est par un heureux hasard que, tout en travaillant sur une pièce qui honore mon identité de Mexicain, j’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays, maintenant de ma nouvelle patrie, dont l’histoire n’est pas aussi présente que celle des autres personnages blancs. Il me fallait donc écrire sur le lien entre ces deux sirènes.
La Tlanchana a été développée dans le cadre de la Masstown Shipwright Residency 2021 du Ship’s Company Theatre, où j’ai résidé à Awokm, en Mi’kma’ki, pendant un mois, et où j’ai pondu la première version de la pièce.
La Tlanchana
La Tlanchana
Trouver des points communs entre deux lieux
Santiago Guzmán décrit la conception d’une nouvelle création :
Il y a la statue d’une sirène mexicaine appelée La Tlanchana dans le centre-ville de Metepec, au Mexique, où j'ai grandi, et qui a toujours attiré mon attention. Elle honore la légende de La Tlanchana, une déesse mexicaine préhispanique, reine des neuf eaux, communément connue pour sa nature sensuelle, vengeresse, volatile et éruptive, dont le bas du corps s'adaptait en fonction de ce qu’elle désirait : un serpent, si elle était en colère, une queue de poisson, lorsqu'elle voulait nager et donner une bonne prise aux pêcheurs, et des jambes humaines, si elle voulait trouver son grand amour à l'intérieur des terres.
Cependant, je n’ai jamais été attiré par La Tlanchana avec l’enthousiasme que suscitait Ariel de La Petite Sirène. Maintenant que je suis plus âgé et que je comprends mieux les complexités des stéréotypes de genre et le manque de représentations, je regarde La Tlanchana avec beaucoup de curiosité et de respect.
Je cherche activement à honorer et à célébrer ma mexicanité en découvrant ma culture et les personnages de mon pays d’origine qui éveillent ma curiosité artistique. Et je suis également passionné par la recherche de points communs entre ces deux endroits qui sont significatifs pour mon identité d’immigrant au Canada atlantique. Ainsi, en écrivant une pièce comme La Tlanchana (titre provisoire), j’ai pu honorer mon héritage mexicain tout en adaptant une légende dans mon contexte géographique actuel.
« J’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays. »
Bien que je sache que la province dans laquelle j’ai décidé de m’installer a une longue histoire avec les sirènes, j’en ai rencontré une autre avec un héritage indigène local : Sedna. C’est par un heureux hasard que, tout en travaillant sur une pièce qui honore mon identité de Mexicain, j’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays, maintenant de ma nouvelle patrie, dont l’histoire n’est pas aussi présente que celle des autres personnages blancs. Il me fallait donc écrire sur le lien entre ces deux sirènes.
La Tlanchana a été développée dans le cadre de la Masstown Shipwright Residency 2021 du Ship’s Company Theatre, où j’ai résidé à Awokm, en Mi’kma’ki, pendant un mois, et où j’ai pondu la première version de la pièce.
Santiago Guzmán décrit la conception d’une nouvelle création :
Il y a la statue d’une sirène mexicaine appelée La Tlanchana dans le centre-ville de Metepec, au Mexique, où j'ai grandi, et qui a toujours attiré mon attention. Elle honore la légende de La Tlanchana, une déesse mexicaine préhispanique, reine des neuf eaux, communément connue pour sa nature sensuelle, vengeresse, volatile et éruptive, dont le bas du corps s'adaptait en fonction de ce qu’elle désirait : un serpent, si elle était en colère, une queue de poisson, lorsqu'elle voulait nager et donner une bonne prise aux pêcheurs, et des jambes humaines, si elle voulait trouver son grand amour à l'intérieur des terres.
Cependant, je n’ai jamais été attiré par La Tlanchana avec l’enthousiasme que suscitait Ariel de La Petite Sirène. Maintenant que je suis plus âgé et que je comprends mieux les complexités des stéréotypes de genre et le manque de représentations, je regarde La Tlanchana avec beaucoup de curiosité et de respect.
Je cherche activement à honorer et à célébrer ma mexicanité en découvrant ma culture et les personnages de mon pays d’origine qui éveillent ma curiosité artistique. Et je suis également passionné par la recherche de points communs entre ces deux endroits qui sont significatifs pour mon identité d’immigrant au Canada atlantique. Ainsi, en écrivant une pièce comme La Tlanchana (titre provisoire), j’ai pu honorer mon héritage mexicain tout en adaptant une légende dans mon contexte géographique actuel.
« J’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays. »
Bien que je sache que la province dans laquelle j’ai décidé de m’installer a une longue histoire avec les sirènes, j’en ai rencontré une autre avec un héritage indigène local : Sedna. C’est par un heureux hasard que, tout en travaillant sur une pièce qui honore mon identité de Mexicain, j’ai pu tomber sur une autre figure indigène, désormais originaire de mon nouveau pays, maintenant de ma nouvelle patrie, dont l’histoire n’est pas aussi présente que celle des autres personnages blancs. Il me fallait donc écrire sur le lien entre ces deux sirènes.
La Tlanchana a été développée dans le cadre de la Masstown Shipwright Residency 2021 du Ship’s Company Theatre, où j’ai résidé à Awokm, en Mi’kma’ki, pendant un mois, et où j’ai pondu la première version de la pièce.